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Surveillance à l’œil, 2020

À Bruxelles deux yeux ouverts peints sur une mur de la rue du Pays de Liège invitent au débat sur la surveillance et à la défense de la vie prîvée.

Signes des temps, le narcissisme digital conjugué aux outils connectés complètent la chaîne du spectacle offerte par les réseaux sociaux. À cela, le nombre croissant de caméras de surveillance dans la sphère publique fait qu’il devient de nos jours difficile d’échapper aux regards et au contrôle potentiel permanent.

Rue du Pays de Liège à Bruxelles, un couple se promène alors que deux yeux les surveillent © 2020 Bruno D'Alimonte
Surveillance à l’œil © Juin 2020 Bruno D’Alimonte

L’anonymat est un privilège car aujourd’hui en 2020, les caméras de surveillance modernes peuvent nous pister rien qu’avec la couleur de nos vêtements. Selon les estimations, on pourrait en dénombrer plus de 7000 en tenant compte de celles utilisées par la STIB.

Si la législation en la matière vous intéresse, sachez qu’une loi particulière existe depuis 2018.

Le paradoxe voudra que la fresque peinte est l’œuvre d’un artiste de street art qui œuvre à montrer son travail tout en gardant l’anonymat. Bel exploit pour ce propos.

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