L’Envol de l’Europe, 2020

Bruxelles, en sortant de la station de métro Malbeek par la chaussée d’Etterbeek, un nouveau passage nous emmène directement sur le pignon du bâtiment du 103 de la rue de la Loi.
On gravira une volée d’escaliers imposante pour aboutir nez à nez sur la fresque spectaculaire intitulée « The Future is Europe«  que l’on doit à l’artiste Novadead.

Fresque de l'artiste novadead intitullée the future is europe à Bruxelles. © 2020 Bruno D'Alimonte
L’Envol de l’Europe © 2020 Bruno D’Alimonte

Principalement typographique et articulée par de petits volatiles insignifiants , j’y ressens une sorte de mantra : un texte pour se rassurer en ces temps troubles de replis identitaire des nations.

Entre-temps, pour savourer les détails architecturaux liés à la composition de l’image, une traînée céleste d’un avion de passage entaille le ciel en direction d’un ailleurs.
L’histoire nous apprendra de quel futur il s’agira tant il est question d’envol.

Upsite, 2019

photographie esthétique de la tour bruxelloise UP-Site depuis l'avenue du port avec un mur tagué de couleur jaune intense devant elle. © 2019 Bruno D'Alimonte
Up-site © 2019 Bruno D’Alimonte

Bruxelles, par un jour pluvieux comme on en connaît tant, depuis un arrêt de bus situé avenue du port, la tour UP-site émerge de mon horizon de graffitis. Depuis mon abris, je vois que l’or et la pluie font bon ménage visuellement. Référent architectural, cette tour résidentielle est la plus haute du royaume et contribuera aux transformations du quartier et du logement.

L’invasion végétale, 2019

Publicité interrompue par la nature et la végétation
L’invasion végétale © 2019 Bruno D’Alimonte

Schaerbeek presque 15:20, au coin de l’avenue Rogier et Dailly, une lutte se mène en cette saison automnale. Un lierre provenant des voies du chemin de fer interrompt les transitions des réclames de ce panneau publicitaire qui domine le quartier. On se demande s’il ne s’agit pas d’une action « street art », d’un putch écologique ou d’un interlude publicitaire. Quoiqu’il en soit, en voyant cette scène, l’on peut se poser la question si l’écologie ne freine-t-elle pas le commerce de prime abord? Et comme le dit l’adage : « la nature reprend toujours ses droits ».