fbpx

La Peur, 2020

Est-ce bien l’endroit pour « faire l’autruche« ?

À Bruxelles, le parc Léopold situé à deux pas du Parlement Européen est depuis 2016 habité par un troupeau d’autruches probablement en béton. Certaines, résolument craintives, ont la tête dans le sol.
Dessinées par le bureau d’architecture ixellois MSA, les autruches ont été réalisées par Concrete Styling. Officiellement, ces sculptures sont un clin d’œil au jardin zoologique qui y était basé jadis de 1851 à 1880.

Photographie d'une sculpture d'autruche qui a la tête dans le sol devant le Parlement Européen de Bruxelles. © photo :2020 Bruno D'Alimonte
La Peur © 2020 Bruno D’Alimonte

Cependant, on peut se demander dans quelle mesure ces sculptures d’oiseaux magnificents et craintifs n’interpellent pas le politique en général, ce bouc émissaire parfait, à qui l’on reproche souvent son détachement de la réalité quotidienne.

Plus généralement, alors qu’il est facile de viser des coupables, je pense que nous avons notre part de volatile dans ce zoo qu’est la vie où toute peur du changement ajoute bien un « frein à l’immobilisme« .

Les Informations, 2020

L’accès à l’information n’est plus un problème à notre époque. Son décodage, en revanche, est un réel problème à résoudre pour acquérir de la connaissance.

En ce moment dédié au confinement , jamais nous n’avons été aussi informés mais sommes-nous tous égaux?

Les informations © 2020 Bruno D’ALIMONTE

Bruxelles, Schaerbeek, 24 mars 2020, boulevard Wahis, vue de derrière, la concentration de panneaux signalétiques attestent de façon surprenante ce que signifie linfobésité mais surtout notre impossibilité de comprendre le monde lorsqu’on est mal placé ou illettré.

De dos, la composition des panneaux est aussi intéressante car elle présente une hiérarchie arbitraire quelque peu absurde. À cela, quelques tags chaotiques reflètent de façon grossière cette même structure.
L’être humain est mimétique, n’est-il pas?

La Prévoyance Climatique, 2020

Ce 23 mai 2020, je n’ai pas encore les pieds dans l’eau ni ne porte de masque anti-virus.

Le confinement est décrété pour la population depuis quelques jours. Nous avons la possibilité de nous promener un peu et d’en profiter pour s’interroger sur les suites de la pandémie. Les scénarios vont bon train!

Photographie de Bruno D'Alimonte illustrant de façon humoristique une conséquence du réchauffement climatique : la montée du niveau de la mer avec pour conséquence éventuelle, la navigation en ville. L'image montre un petit bateau moteur posé sur un arbre et qui attend la montée des eaux à Bruxelles.
La prévoyance climatique © 2020 Bruno D’Alimonte

En cette période de coronavirus qui affecte l’ensemble de la planète, l’anxiété est manifeste. Il n’empêche de conserver son sens de l’humour en appréhendant un peu le prochain enjeu planétaire pour l’espèce humaine : le réchauffement climatique.

Posé sur un arbre à Evere, rue Godefroid Kurth, une barque modeste et motorisée semble attendre et se prémunir de la prochaine crise, climatique cette fois.

Imaginons-nous à Venise s/ Evere.