Bruxelles, au cœur du square du Petit Sablon, la statue des comtes d’Egmont et de Horne est autant le symbole de la résistance à la tyrannie espagnole au XVIe siècle qu’une ode à la camaraderie ou à l’amitié.
Touristique mais aussi patrimoniale, cette image positive peut refléter le sens social si caractéristique à la vie au centre de Bruxelles.
L’accès à l’information n’est plus un problème à notre époque. Son décodage, en revanche, est un réel problème à résoudre pour acquérir de la connaissance.
En ce moment dédié au confinement , jamais nous n’avons été aussi informés mais sommes-nous tous égaux?
Bruxelles, Schaerbeek, 24 mars 2020, boulevard Wahis, vue de derrière, la concentration de panneaux signalétiques attestent de façon surprenante ce que signifie l‘infobésité mais surtout notre impossibilité de comprendre le monde lorsqu’on est mal placé ou illettré.
De dos, la composition des panneaux est aussi intéressante car elle présente une hiérarchie arbitraire quelque peu absurde. À cela, quelques tags chaotiques reflètent de façon grossière cette même structure. L’être humain est mimétique, n’est-il pas?
Bruxelles, dans ce quartier utopique des Affaires le jour, au nom intriguant de Bolivar, le temps semble figé sur le pagne résolument moderne d’une maman africaine immobile occupée à la lecture sur son smartphone. Pendant ce temps, un cycliste passe comme pour combler cette vue en ville. La solitude tranquille de chacun contredit l’expression textile au goût d’art contemporain.