Schaerbeek presque 15:20, au coin de l’avenue Rogier et Dailly, une lutte se mène en cette saison automnale. Un lierre provenant des voies du chemin de fer interrompt les transitions des réclames de ce panneau publicitaire qui domine le quartier. On se demande s’il ne s’agit pas d’une action « street art », d’un putch écologique ou d’un interlude publicitaire. Quoiqu’il en soit, en voyant cette scène, l’on peut se poser la question si l’écologie ne freine-t-elle pas le commerce de prime abord? Et comme le dit l’adage : « la nature reprend toujours ses droits ».
Le Miroir de la rue Froissart, 2019
Une histoire en trompe-l’œil
À Bruxelles, le béton et les chantiers ne sont jamais anodins même au Centre de Congrès de la Commission Européenne Albert Borschette situé au 36 de la rue Froissart à Etterbeek.
Ici les arbres sont faux et les fenêtres-miroirs, au-dessus, renvoient l’image des façades qui semblent trembler et craindre une destinée funeste.
L’image existe en couleur aussi.
Golden sixties, 2019
Avenue du Gros Tilleul à Laeken, les places de parkings végètent comme la fresque oubliée de Kiekeboe (Fanny et Cie pour les francophones). On y savoure une grosse voiture américiane avec l’Atomium, et des personnages colorés qui s’amusent. Les Golden Sixties et le tout à l’automobile sont à présent un lointain souvenir. La fresque dont la peinture se craquèle l’atteste.
Pourtant, derrière, le lieu est réputé pour y jouer à « Fast & Furious ». Les amateurs d’autos « tunées » ignorent encore qu’ils seront les prochains oubliés de l’Atomium.