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Averse à Simonis , 1999

En 1999, la voiture individuelle en ville est patience et attente.
À la sortie Simonis du tunnel Léopold II à Molenbeek, à bord de ma Renault 5 dont les essuies-glaces par temps de pluie sont approximatifs, la vue vers l’extérieur relève du mythe de la Caverne de Platon.

Devant moi, il y a un autre moi que je déteste. Dedans, c’est ma petite « maison », j’y pilote mon imaginaire qui décolle pour envisager le bout du tunnel, cette sortie vers le paradis des automobiles qu’est l’autoroute.

Photographie d'une voiture sous une pluie battante dont l'eau ruisselle depuis le pare-brise à la sortie Simonis de la petite ceinture de Bruxelles au niveau du tunnel Léopold II. © 1999 Bruno D'ALIMONTE
Averse à Simonis © 1999 Bruno D’Alimonte
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L’équilibriste et le Perchoir, 2020

Perché sur un élévateur rue du Grand Hospice, bombes de spray en mains, j’ai rencontré un jour Bozko en 2018 alors qu’il terminait sa fresque. Caractère trempé, il ne voulait par trop être photographié.

L’artiste est issu de l’académie des Beaux-Arts de Sofia et son projet est d’inspirer les quartiers par un imaginaire issu des comics aux ambiances un peu noires tout en restant conforme aux attentes d’une commande d’une ville.
Ses couleurs rayonnent lorsque la grisaille l’emporte.

Dans cet environnement, le diable se trouve dans les détails comme le dit l’adage. Et en y regardant bien, des antennes de télécommunications situées autour de l’immeuble sont cachées par la force graphique de la fresque.

Fresque du "street artist" Bozko située à deux pas de la place Saint Catherine de Bruxelles. Elle représente un personnage au crane rasé assis sur une balançoire qui semble suspendu.
Fresque de l’artiste BOZKO – © Juin 2020 Bruno D’Alimonte
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Surveillance à l’œil, 2020

À Bruxelles deux yeux ouverts peints sur une mur de la rue du Pays de Liège invitent au débat sur la surveillance et à la défense de la vie prîvée.

Signes des temps, le narcissisme digital conjugué aux outils connectés complètent la chaîne du spectacle offerte par les réseaux sociaux. À cela, le nombre croissant de caméras de surveillance dans la sphère publique fait qu’il devient de nos jours difficile d’échapper aux regards et au contrôle potentiel permanent.

Rue du Pays de Liège à Bruxelles, un couple se promène alors que deux yeux les surveillent © 2020 Bruno D'Alimonte
Surveillance à l’œil © Juin 2020 Bruno D’Alimonte
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