Brussels'Eyes

Bruxelles 2016, Gare Centrale, sur le boulevard de l’Impératrice, votre photographe est malade et est en quête d’une pharmacie.
La tête levée au ciel, il aperçoit la croix verte : cet emblème du métier de pharmacien, reconnaissable dans le monde entier.
Son utilisation symbolise la nature et les médicaments d’origine végétale et la guérison.

Voyons alors un peu comment soigner son image

Étymologiquement pharmacie est relié au terme grec pharmakeia (φαρμακεία) qui signifiait « remède » ou « poison« . 
Ce sens paradoxal se résume comme l’abus qui nuit en tout :  les médicaments en font partie. 

L’église au milieu du village

Ma pratique photographique n’est pas ancrée dans la chasse mais plutôt dans la cueillette. Il faut voir et attendre le moment opportun pour effectuer sa récolte. Alors résumer la question sanitaire dans une ville comme Bruxelles par un détail ne se conçoit pas en amont.
Ici, au fil de mon passage enrhumé, je suis attiré  par deux éléments : un bas relief  qui représentent un lotissement de maisons  adossées comme un village et par le panneau lumineux vert si reconnaissable.

Bizarrement ce sigle est étiré. Il ressemble autant à un crucifix qu’un sigle de pharmacie.
L’association entre un village et la croix rend naturel l’association d’idée le la ville est tournée vers un symbole. 

Si cette association d’idée n’est pas évidente au premier degré, le fait de l’utiliser pour un usage éditorial prendra tout son sens pour un public averti. 

Au Vendeur d’Opium – version couleur © 2016 Bruno D’ALIMONTE (photographie sous license auprès de ID photo Agency)